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1-3/07/2000
Week-end
spécial pour la sortie de l'album Hello Pig
traduction du site Virtual
Festivals
vendredi
1er septembre 2000
Pour
être honnête, on ne savait pas vraiment à quoi
s'attendre lorsque nous
sommes montés à bord du ferry à Southampton
ce vendredi après-midi. Après le monstrueux week-end
Reading/Leeds, nous savions que celui-ci serait différent
!
La
première soirée nous prévoyait un concert des
Levellers. Arrivés sur le site - une patinoire dans la ville
de Ryde - deux mots revenaient sur toutes les lèvres "school
disco". Du bar improvisé au parquet, la nostalgie
montait comme un raz-de-marée. Le site n'était pas
plus grand qu'un gymnase d'école.
Alors
les lumières baissèrent et "Anarchy in the UK"
résonna. Une intro plus qu'appropriée pour les cinq
gars qui ont passé leur vie à être subversifs.
Le tube "The game" entama les hostilités avec classe,
et le public devint dément. (...)
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Avec
un set composé, pour le bonheur des fans, de hits et
de titres plébicités par les fans, le groupe
semblait en grande forme, jouant "Sell out", "Three
friends", "Hope street", "15 years",
et l'incendiaire "One way" qui a presque ravagé
tout le monde. Nous avons aussi eu le droit à deux
nouveaux titres, le single "Happy birthday revolution"
et "61 minutes of pleading", un blues acoustique.
Le
grand moment du show a sans aucun doute été
"The devil went down to Georgia", qu'ils n'avaient
pas joué depuis des années. "Celle-ci est
pour vous tous !" clam le chanteur Mark Chadwick, sur
la séduisante intro de "Just the one", dernier
des deux rappels.
Bien
que le public trainait les pieds vers la sortie, le fun ne
faisait que commencer. Les Levellers avaient maintenant la
responsabilité de la ville, et on pouvait maintenant
en profité après 23 heures (pas comme dans la
plupart des festivals et des concerts au Royaume Uni). Le
moment de quitter la reception d'après concert...
|
par
Steve Jenner.
samedi
2 septembre 2000
Aujourd'hui,
les réjouissances commencent où elles se sont terminées
la nuit dernière - le pitoresque petit théatre de
bord de
mer à Ryde. Tout d'abord, une écoute en avant première
de
l'album "Hello pig", sur quoi repose la "convention
Levellers". De
peur d'un déluge de phénomènes couvant des
rares morceaux de
vinyles sous leurs bras, nous réussissons à abréger
notre visite (comme
le font les Levs eux-mêmes).
Le
mystère demeure toujours quant au lieu
du
concert secret de demain...
Vient
ensuite une poignée de groupes locaux en live. Nous sommes
spécialement impressionnés par Naked Sunday, un trio
de guitaristes jouant un indie rock dans la veine de Radiohead.
Bonne
chance les gars - ravi de vous avoir rencontré !

A
19h30, le fun se déplace à nouveau vers la patinoire,
pour le
second concert de nos hôtes. Nous devons d'abord endurer le
show des "fabuleux" Fish Brother. (...) Sympa, mais pas
vraiment
pour quoi on est venu...
Après
l'intro ("Pretty vacant" des Sex Pistols), les Levellers
ont
littéralement ravagé la scène, lançant
"Liberty". Le groupe pète le
feu ce soir. Jeremy grimpe et saute sur l'estrade de la batterie,
ses
dreadlocks tombant comme des faucilles dans un champ de blé,
pendant
que Mark tourne comme un furieux.
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Une
heure et demie de Levellers au top de leur forme - enragés,
tappant
du pied sans réserve, pouusant le monde dans le droit
chemin, pendant
que le public hurle à chaque mot. Les nouveautés
de ce set incluent
le rauque "Sell out", "Dirty Davey", et
l'habituel terrifiant final
"Riverflow".
Hélas, il n'y a pas "Devil went to Georgia"
mais l'atmosphère
electrique et l'énergie font plus que compenser. Les
nouveaux titres "Happy birthday Revolution" (un
hommage aux années
60 de John Lennon) et le brillant "61 minutes" semblent
meilleures
à chaque écoute.
Après
le concert, Tout le monde s'accorde à dire que ce fut
l'une des meilleures
performances du groupe. Jeremy est trop secoué pour
signé des
autographes dans les loges, et Jon, bizarrement sans voix,
rayonne.
|
par
Steve Jenner.
dimanche
3 septembre 2000
Le concert secret
Aussi
intrépides que nous le pouvons, nous réussissons finalement
à découvrir le lieu du fameux concert secret. Nous
avons du tuer quelques personnes et payer d'autres, mais nous l'avons
fait pour vous, nos visiteurs... En fait, Mark Chadwick, Leveller
de tête, l'a annoncé lors du concert de la nuit précédente.
Nous n'avons pas été surpris d'apprendre que le lieu
serait notre aimable vieux théatre, qui a déjà
accueilli tant d'animations ce week-end.
L'humeur
était des plus douces aujourd'hui - tout le monde, et Mark
pas le dernier, avait un visage tendre. Avant le concert, les Levellers
et les fêtards se mêlaient amicallement. C'était
définitivement une affaire de famille, avec des pères
entrant dans le cercle et des enfants déchainés.
Les
"Fish brothers" en miniature (avec chanteur, guitarite
et percussionniste) débutèrent la soirée. Le
grand moment, qui a vu toutes les mains boucher les oreilles des
enfants, fut leur parodie de "Gerald Durrel's spectacle w**king
bear" de l'album "Sgt. Peppers".

Puis
les Levs arrivent. "On s'appellent généralement
Drunk In Public quand on fait ça" annonce Mark, "mais
aujourd'hui nous sommes Hangover (déchirés) In Public".
Avec une formation réduite - juste Mark, Jon au violon et
le guitariste Simon - ils ont produit un set composé principalement
à la demande du
public.
Ils
ont aussi utilisé un pack de bière attaché
à une pédale comme basse-batterie et Jon se servit
d'un kazoo pour imiter quelques effets de guitare électrique.
Il
y eu dans le set quelques tubes comme "Far from home",
"Another man's cause", "The road", "Julie"
et "The boatman". Un des grands moments vit Mark tirer
une innocente victime du public (Salut, Al !) pour chanter "Just
the one" et un remix bizarre de "One way", avec un
M. Fish Brother qui parut plus déconcerté que nous
l'étions !
Malheureusement,
malgré nos meilleurs efforts, Mark refusa de jouer "Plastic
Jeezus", bien que Simon avait démarré un couplet.
Toutefois, ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir les Levellers
faire un concert aussi intime, jouant les titres à la demande
! Dans l'ensemble, ça aura été un festival
exceptionnel et inoubliable...
par
Steve Jenner.
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