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dernière mise à jour historique : 6 octobre 2002


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le folk punk à la fin des années 80

1988-1989, les débuts

1989-1990, l'époque Musidisc

1991-1992, le décollage

1993-1994, la reconnaissance

1994-1996, Metway & Zeitgeist

1996-1998, fin de siècle

2000- 2002, le nouveau millenium

A SUIVRE...

 


 

 

INTRODUCTION : LE FOLK PUNK A LA FIN DES ANNEES 80

A la fin des années 80, le folk punk n'était plus à la mode. Les POGUES, leaders du mouvement, amorcent leur lent déclin avec l'album "Peace & Love". Pour les journalistes anglais, le folk punk était fini, épuisé, mort. Seulement, ce n'était pas le cas. Dans sa nouvelle forme inspirée par le punk elle n'était pas prête de se coucher pour mourir. Et la raison est simple, c'est la musique du peuple, la musique rebelle. Pas rebelle dans le sens qu'elle challenge directement les gouvernements ou choque et outrage la majorité morale mais parce qu'elle fournit un refuge bienvenu et chaleureux pour les jeunes fêtards mécontents qui aiment sa position vaguement contestataire et l'accent mis sur l'amitié. Mais ne sentant pas l'avènement de cette nouvelle ère, les journalistes mettent le couvercle sur le phénomène entier. C'est pourquoi ils ont raté les premières années des Levellers et la subculture des fans qui les entourent.

Mais il ne faut pas se tromper, les LEVELLERS sont très populaires, leurs albums et singles sont dans les 10 premiers des charts dans plusieurs pays, ils jouent à guichets fermés partout en Europe et sont devenus le prête-nom des "crusties" ("colériques") et des "travellers" ("ambulants"), des "punk-anarchos", des passionnés de festivals, desjeunes, des gens privés de droit de représentation. Les étudiants les adorent...

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Ch. 1 : 1988 - 1989, LES DEBUTS

Pour les leaders d'un mouvement underground énorme, les LEVELLERS ont des origines prosaïques. La naissance du groupe remonte au début de l'année 1988, lorsque le bassiste Jeremy Cunningham et le batteur Charlie Heather s'allient au violoniste Jon Sevink et au guitariste chanteur Mark Chadwick qu'ils ont rencontrés dans un bar local qu'ils fréquentaientrégulièrement ; "The Fence" à Brighton (sud de l'Angleterre). Charlie et Jeremy, ancien étudiant en Beaux-Arts, faisaient partie du groupe THE FENCE qui s'est séparé. Mark, lui, a quitté son groupe, SWEET DRAGONS. Après une période d'inactivité musicale, les gars voient McDERMOTT'S TWO HOURS (groupe de folk punk de Brighton, très populaire là-bas) et inspirés par ce groupe, les 4 décident de faire un groupe ensemble, inspiré par le folk, avec un esprit positif. Ils choisissent le nom de LEVELLERS après la section radicaledes partisans d'Oliver Cronwell (homme d'état anglais - 1599-1658, chef de la révolution, devenu protecteur de l'Angleterre en 1626). D'autres racontent que la cause est qu'ils vivaient à Brighton près d'un lieu appelé le Level.

En peu de temps, le groupe écrit des chansons folks originales et fraîches. Avec l'aide d'un deuxième guitariste, Bucky, ils ont commencer à jouer sur des scène locales. Leur style leur permet de gagner des fans rapidement. Bientôt, ils ont plus de succès que McDERMOTT'S TWO HOURS.

En 1988/89, le groupe enregistre deux K7 de démos, "All the free commons of England" (6 titres studio) et "An agreement for the people" (5 titres studio & 5 titres live). Au début de l'année 1989, ils ont vendus les 500 copies de chaque K7. Ils décident de faire un disque et louent un studio avec l'aide de Phil Nelson (chef de Hag records), The Old Barn à Croydon en Angleterre.

 Là, ils enregistrent avec le producteur Phil Vinall "The last days of winter". A leur retour à Brighton, ils décident d'enregistrer "Carry me", "What's in my way" et "England my home" pour un disque 4 titres, le "Carry Me EP". En quelques semaines, ils écoulent les 1000 copies du disque. Dans le même temps, grâce à Charlie Myatt, ils commencent à tourner en Angleterre, Ecosse, Irlande, Hollande. Bucky quitte le groupe et c'est Alan Miles qui le remplace. Là, le groupe développe "I have no answer" et "Barrel of a gun". A la fin de l'été, ils enregistrent un nouveau EP, "Outside/inside", toujours avec Phil Vinall. A nouveau, c'est un grand succès...

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Ch. 2 : 1989 - 1990, L'EPOQUE MUSIDISC

Après les succès de "Carry Me EP" et "Outside/Inside EP", le groupe signe avec la maison de disque française Musidisc un contrat pour 4 albums (ils n'en feront qu'un). Ainsi, au début 1990, ils enregistrent aux Loco Studios aux Pays de Galles, avec Phil Tement, "A weapon called the word" avec des nouvelles versions de "Carry me", "Ouside/inside" et "I have no answer".

L'album sort en mai , mais le premier extrait, "World freak show" n'est disponible qu'en juin à cause de problèmes administratifs chez Musidisc qui a la maladresse d'utiliser "Barrel of a gun", titre déjà disponible en deuxième morceau, causant les faibles ventes du single.

Les concerts se multiplient, jour après jour, et Alan ne tient plus ; il quitte le groupe. Heureusement, le groupe trouve rapidement un remplacent en la personne de Simon Friend, musicien établi du circuit folk qui a apporté au groupe ses propres compositions que le groupe s'empresse d'interpréter sur scène.

A ce moment, le groupe part en tournée avec NEW MODEL ARMY (dont le chanteur,Justin Sullivan, a travaillé avec Simon).

Mais la tournée tourne male quand Jeremy se casse un bras. Heureusement, les capacités de Simon permettent au groupe de continuer la tournée, mais tout en accoustique. Depuis, cette formule est connue comme les LEVELLERS 2 et sont souvent utilisés quand il y a un problème de sono, de coupure de courant...

En octobre 1990, Musidisc sort un deuxième extrait de l'album, "Together all the way" avec une version "acid-folk" de "Three friends", remixé par Cube Cresswell. Après seulement une semaine, il ne reste plus une seule copie disponible. Une erreur est pardonnable, mais deux consécutives ne le sont pas. Donc, les LEVELLERS et Musidisc se séparent. Pendant le règlement de la rupture, le groupe travaille sur un nouvel album et quelques musiciens jouent sur l'album de REV HAMMER "Industrial Sound & Magic"...

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Ch. 3 : 1991 - 1992, LE DECOLLAGE

Durant le printemps 1991, les LEVS font 5 concerts en Angleterre, terminant par une date à guichets fermés à l'Astoria, prestigieuse salle de Londres ; pas mal pour un groupe sans coontrat !

Au début de l'été, le groupe signe chez China records puis louent les Ridge Farm Studios en Angleterre pour enregistrer leur deuxième album. "Levelling The Land" sort en septembre 1991. L'influence folk de Simon est indéniable ("The boatman", "Another man's cause") mais l'album est aussi très rock ("One way", "Liberty song"). L'album entre dans les charts anglais à la 14e place et le premier extrait, "One way", est n°1 du chart "indé", donnant aux fans leur cri de ralliement : "There's only one way of life, & that's your own !!!" (Il n'y a qu'une façon de vivre et c'est la vôtre !!!).

Avec le LEV à mi-temps, Steven Boakes, joueur de didgeridoo, le groupe joue à guichets fermés jusqu'à la fin de l'année. En cette fin d'année, ils signent chez Elektra pour les USA et retravaillent "Far from home" pour le sortir en février 1992. Malheureusement, le single n'a pas le succès attendu alors les LEVS écrivent 2 nouveaux morceaux, "15 years" et "Dance before the storm", donnant au groupe un son plus électrique. "15 years"devient vite un classique et le single (avec "Dance before the storm", "The riverflow" live et "Plastic Jesus" de Paul King) entre à la 11e place des charts anglais.

Si 1991 a été une bonne année, 1992 est encore meilleure. Outre les bons scores de "15 years", le groupe tourne en France,en Allemagne, en Scandinavie, et termine par une tournée triomphale au Royaume-Uni avec un concert sold-out au Brixton Academy  et un concert devant le plus grand public jamais vu au Royaume-Uni (70000 personnes) au Glastonbury festival en Angleterre. C'est seulement là que les journalistes musicaux commencent à se rendre compte qu'ils sont en train de rater quelque chose. Le groupe fait la couverture du magazine NME (leur premier interview) et décide qu'il n'a pas besoin de la pub que la presse était enfin prête à lui offrir. Touché...

Les gars sont vus comme les héros du mouvement de "l'age nouveau" (Jez est un véritable "traveller" avec ses dreadlocks jusqu'aux genoux)

En décembre 1992, le groupe part pour les USA et le Canada et retourne en Angleterre pour trois "freak shows" devant plus de 20000 personnes, avec des acrobates, des jongleurs et des mimes...

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Ch. 4 : 1993 - 1994, LA RECONNAISSANCE

Au début de l'année 1993, le groupe visite la France, la Suisse, l'Allemagne, et les Pays-Bas pour la promtion de "See nothing, hear nothing, do something", un album de chansons qui ne figurent pas les albums mais sur les singles anglais.

Ils commencent ensuite à travailler sur un troisième album, enregistré à Monnow Valley au Pays de Galles, Jacob's en Surrey, et Real World près de Bath, par Marcus Dravs et Ben Findlay. Le premier single, "Belaruse", sort en juin 1993, avec "Subvert" (de ZOUNDS), chantée par Simon. L'album sort en août. Il est différent des précédants, plus acoustique ("The likes of you and I", "Is thisart"), mais le rock est encore bien présent ("100 years of solitude") avec un tour vers la dance ("This garden") et le folk ("Dirty Davey" en hommage à McDERMOTT'S TWO HOURS). Quel mélange !!! Ce fut un énorme succès en Europe ; entré à la deuxième place des charts anglais et resté premier pendant trois semaines. Il s'est vendu à ce jour à 250 000 exemplaires.

"This garden" est radicalement retravaillé et sort en single en octobre. Un tube dans toute l'Europe et le clip en boucle sur MTV !! Le poignant "Julie" sort en mai 1994. Ce doux morceau est accompagné du punk "English civil war" (des CLASH) et du folk irlandais "The lowlands of Holland" (de STEELEYE SPAN). Un mélange jamais vu sur un single !!!

Le groupe fait une tournée à guichets fermés en Angleterre, jouant devant plusde70000 personnes.

Dès la fin 1993, le groupe fait une autre tournée, jouant cette fois deux soirs par ville, évitant ainsi les grandes salles dnt ils n'aiment pas l'ambiance. Et pour les fans, les deux shows etaient différents. Ainsi, ils ont invité en première partie CREDIT TO THE NATION et CHUMBAWAMBA le premier soir et PAPA BRITTLE et THE FISH BROTHER le second. Ils terminent par 2 concerts à la Lue, à Bruxelles (le groupe a joué devant plus de 100 000 personnes pendant cette tournée).

Le groupe se joint à Peter Gabriel et MIDNIGHT OIL pour le Womad Tour aux USA après une nouvelle apparition triomphante au Glastonburry Festival et à T In The Park à Glasgow. Le reste de l'année 94 est utilisée à la coordination d'une campagne contre l'injustice (Anti Criminal Justice Bill Campaign). Le groupe procure des donnations de plus de 20 autres artistes. Le groupe aide aussi à l'organisation d'une campagne de presse sur la Liberté et joue au concert de bienfaisance à Brixton Academy en octobre.

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Ch. 5 : 1994 - 1996, METWAY & ZEITGEIST

En septembre 1994, après 6 mois de recherche, le groupe achète un espace de répétitions à Brighton, The Metway, un entrepôt de 10 000 mêtres carrés. Les membres du groupe, du bureau et de l'équipe des LEVS collaborrent tous pour rendre le Metway "vivable" avant noël. Ils y installent un studio, une salle de répétitions, des bureaux, le fan club (merchandising), une salle de billard, un bar, un garage à motos et des chambres !!!

S'est aussi installé gratuitement "Schnews", assossiation qui se bat contre l'injustice. Le groupe est très actif dans la lutte contre l'injustice, mais aussi la législation draconienne et supportent l'écologie.

L'atmosphère plaisante de Metway (au bord de La mer) a donnné au groupe une nouvelle attitude d'enregistrement.

Alors qu'avant les choses étaient pressantes, travailler au Metway, à leur propre rythme, leur a permis de sortir leur meilleur album, "Zeitgeist".

 

En juin, le groupe joue ses nouveaux morceaux en avant-première devant 50 000 personnes au Pink Pop Festival aux Pays-Bas. Le mois suivant sort "Hope St.", premier extrait de "Zeitgeist", qui entre en douzième place des charts anglais (septième morceau à figurer au top 20). L'album, quant à lui, sort fin août , entre à la deuxième place et atteint la première au bout d'une semaine (premier album au top pour le groupe et pour China). Il s'est vendu à plus de 150 000 exemplaires. "Fantasy", le deuxième single de l'album, se place lui aussi dans le top 20, consolidant la popularité régulière des LEVELLERS. Le troisième single, "Just the one" devient un tube de noël, entrant à la douzième place des charts et restant 6 semaines au top 40. C'est leur plus gros succès avec plus de 175 000 copies vendues.

Les LEVS font une tournée sold out au Royaume-Uni, jouant devant plus de 50 000 personnes, avec des premières parties comme CECIL PROPHETS OF DA CITY, COMPULSION, DEADZONE et ... les POGUES (!!!). A Sheffield, 11 000 fans sont devenus fous devant la scène. Le groupe tourne aussi en Europe, notemment au festival des Portes de l'Enfer" à Brest, où ils cassent la baraque ! A l' "Axion Plage Rock" à Zeebrugge, en Belgique, ils attirent plus d'intérêt que les SEX PISTOLS.

Le groupe tourne aussi en Europe, notemment au festival des Portes de l'Enfer" à Brest, où ils cassent la baraque ! A l' "Axion Plage Rock" à Zeebrugge, en Belgique,ils attirent plus d'intérêt que les SEX PISTOLS.

En août 1996, ils sortent "Headlights, white lines, black tar rivers", un album live enregistré entre septembre et décembre 1995 lors de plus de 40 concerts du groupe en Europe. Une vidéo suit l'excellent disque, filmée à l' Empress Ballroom à Blackpool en février 1996.

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Ch. 6 : 1996 - 1999, FIN DE SIECLE

A la fin 1996, ils retournent en studio pour écrire l'album "Mouth to mouth". Tout commence bien quand Jon se casse les deux poignets lors d'un match de foot. Alors la musique est un peu différente, avec pour la première fois un orchestre ; mais juste sur disque, les gars bougent trop sur scène pour jouer avec un orchestre :) !

 

Le single "What a beautiful day" sort le 28 juillet 1997 et entre à la onzième place des charts. Le 25 août, l'album sort et se place à la quatrième place des charts "indé". A nouveau, c'est un savant mélange de folk ("Rain & snow"), de dance ("Too real"), rock ("Captain Courageous", "Dog train") avec en plus cette fois des ballades impeccables ("Elation", que Simon a écrit après avoir survécu à un terrible accident de moto).L'album se place à la quatrième place des charts. Les singles suivants sont "Celebrate" (octobre), "Dog train" (décembre) et "Too real" (mars 1998).

L'année 1998 est la dixième pour le groupe, une année de bilan qui voit la sortie d'un best of, "One way of life", en octobre. Les deux extraits sont "Bozos" (un inédit) en octobre et "One way" (remixée) en janvier 1999. Le groupe n'était pas très chaud pour ce best of et ça s'entend ; il n'y a que des singles sur le disque qui oublie quelques unes des meilleures chanson du groupe.

En 1999, le groupe s'accorde des vacances bien méritées pendant lesquelles chacun vague à ses occupations : Jeremy expose ses peintures à Londres, Mark et Simon se marient (pas ensemble, bien sûr :)), Charlie et Jon s'occupent de leurs familles.

A la rentrée, il est temps de se pencher sur le sixième album...

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Ch. 7 : 2000 - 2002, LE NOUVEAU MILLENIUM

Après une année de vacances, les Levellers préparent leur sixième album avec le producteur Mark Wallis. Ils entrent en studio en mai. L'album "Hello Pig" sort le 4 septembre, un semaine après le single "Happy birthday revolution". Un album aux sonorités nouvelles pour les Levs, plus electroniques, mais des chansons d'une efficacité et d'une beauté rares pour un album studio. Les grands moments sont les ballades "Edge of the World" et "Gold & Silver", le très punk "Sold England", et surtout les sublimes "Voices in the Wind" et "Modern day tragedy". Pour fêter l'événement, ils organisent sur l'île de Wight un week-end dédié au groupe (voir le compte rendu rubrique live).

Les relations avec la major Warner se passent dans la douleur, et le divorce approche. Parallèlement, l'été 2001 verra la Tournée des Forêts. Le groupe joue en effet dans plusieurs forêts du Royaume Uni. OTF sortira une vidéo souvenir "2001, A Levs Odyssey" pour les fans.

Pour le nouvel album, le groupe décide de reformer Hag Records et de signer chez Eagle (la petite boîte qui monte...) et enregistre durant l'hiver 2001 au Metway avec Alan Scott ce qui sera sans doute l'album le plus celtique et acoustique du groupe "Green Blade Rising".

Le premier single, le terrible "Come On" sort le 9 septembre 2002, puis l'album le 23.

à suivre...

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